Superino

Superino à la rescousse ! par Lewis Trondheim, Nicolas Keramidas et Brigitte Findakly

De la même façon que Mickey’s Craziest Adventures ou Donald’s Happiest Adventures, Superino est une fausse BD hommage. Comme ses ainés, les auteurs nous expliquent au début du livre la raison d’exister de cette BD, relecture moderne d’une soi-disant BD mythique italienne. Dans le cas présent, il s’agit d’un hommage aux Fumetti, les BD italiennes.

On suit donc les aventures de Superino, un justicier solitaire qui veille sur la New Napoli la nuit. Le jour, il est un riche milliardaire. Rapidement on comprend que Superino est le Batman italien. Bien sûr, il n’a pas la finesse, l’intelligence ou même les aptitudes de Batman. Mais sa bêtise est équilibrée avec sa chance, ce qui lui permet quand même de vaincre des vilains.

Toujours à la manière de Mickey Craziest Aventure, on retrouve des dialogues savoureux et de nombreux gags à chaque page. Ce procédé permet de donner du rythme à la BD et de ne pas avoir de temps mort. Les points communs avec Mickey ne s’arrêtent pas là. Le papier, les couleurs, les grains, l’anthropomorphisme et l’attitude un peu débile des personnages sont d’autant d’éléments qui permettent de lier les œuvres entre elles. J’aime beaucoup le style visuel des ces albums, et les couleurs font authentiques et d’époque.

Ce prétexte « relecture/hommage » de Superino est plus une gentille parodie de Batman et des supers héros en général qu’une réflexion sur le pouvoir et les responsabilités : En résumée, on est là pour la bagarre et pour se marrer.

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